Allocations familiales. Jean Desessard défend la suppression du quotient familial

Allocations familiales
Jean Desessard défend la suppression du quotient familial
Dans le cadre du débat actuel sur le rôle et le financement des allocations familiales, deux options sont opposées: la modulation des allocations en fonction du revenu et la baisse du plafond du quotient familial. Jean Desessard, sénateur de Paris et membre de la commission des Affaires sociales, tient à réaffirmer son soutien plein et entier à cette seconde option.

Considérant que la politique familiale a pour finalité le bien-être de l’enfant, Jean Desessard est profondément attaché à l’universalité de l’allocation, dans l’intérêt de l’enfant, quel que soit son milieu, son origine et son histoire : « De même que nous défendons le concept de revenu citoyen pour tous, nous défendons le principe de l’allocation inconditionnelle pour chaque enfant ».

Les injustices sociales évoquées dans ce débat tiennent en réalité au quotient familial, qui coûte chaque année 13 milliards d’euros à l’Etat, et dont les deux tiers vont aux 20% des familles les plus riches. De ce point de vue, le sénateur juge intéressante la proposition d’ATD Quart Monde et de l’ancienne défenseure des enfants Dominique Versini de remplacer le quotient familial par un crédit d’impôt universel de 715 euros par an et par enfant.

Pour Jean Desessard : « Si le Gouvernement venait dans les jours qui viennent à annoncer la baisse du plafond du quotient familial, cela constituerait un pas attendu vers sa suppression à terme et une avancée très positive dans le sens d’une politique familiale à la fois juste et universelle. »